Etude quantitative ou qualitative ?
Mixons les deux !

Vous développez une innovation alimentaire que vous souhaitez faire tester auprès de consommateurs. Vous hésitez entre une étude quantitative ou qualitative ? Et si la réponse était « les deux mon capitaine » ?

Les études quantitatives permettent d’évaluer les comportements et perceptions d’un nombre important de consommateurs, permettant d’établir des résultats robustes statistiquement, mais aussi de déceler de potentielles différences au sein d’une population. Les études qualitatives quant à elles permettent de comprendre en profondeur des perceptions et comportements sur un nombre plus restreint de consommateurs.

Conduire une étude mixant méthodologies quantitatives et qualitatives permet d’aboutir à des résultats représentatifs tout en apportant des éléments de compréhension complémentaires afin d’activer les leviers appropriés.

Ces études peuvent associer, suivant la problématique :

  • Une approche quantitative : enquête en ligne, évaluation de produits en laboratoire ou à domicile
  • Une approche qualitative : interviews individuelles, focus groupes, ethnographie, journal de bord… sur une partie des consommateurs ayant participé à l’étude quantitative.

 

Quelques exemples ?

Dans le cadre du projet SNOTRA 2*, nous avons interrogé des consommateurs sur une boisson à base d’algues et de fruits. L’étude quantitative organoleptique a mis en évidence une inadéquation de l’intensité du goût de coco, jugée trop faible par la majorité des consommateurs (voir figure ci-dessous). Les interviews complémentaires ont révélé que cette déception était principalement occasionnée par le décalage entre les attentes générées par l’emballage (mettant en avant cet ingrédient) et les réelles perceptions lors de la dégustation. L’analyse des données quantitatives a également mis en évidence différents comportements face à cette boisson innovante que nous avons pu davantage expliquer en interviewant spécifiquement des consommateurs ayant eu ces diverses réactions :

  • les « Agréablement Surpris », plutôt sceptiques à la présentation du concept à base d’algues mais séduits par le goût apporté par les fruits qui plaisait et rassurait ;
  • les « Déçus », dont les projections portaient soit sur le goût d’algues, soit sur le goût de fruits qui n’étaient pas à la hauteur de leurs attentes initiales.

Ainsi, le véritable levier d’amélioration portait davantage sur un re-travail de l’emballage et particulièrement sur la mention des ingrédients que de la recette qui était globalement appréciée.

Autre cas de figure sur un produit frais emballé dont l’étude quantitative a montré des résultats plutôt controversés concernant l’humidité et la couleur des produits. Doit-on trouver des solutions techniques pour limiter l’humidité et améliorer la couleur sur l’ensemble de la production ? Un apport complémentaire par des photos, un journal de bord et des interviews a montré que les taux d’humidité variaient d’un produit à l’autre, mettant en avant probablement un problème d’ordre technique pendant la transformation. La couleur restait, elle, néanmoins inchangée sur toute la production : les différences d’appréciation observées dépendaient davantage de la subjectivité des consommateurs liée à leurs habitudes de consommation qu’à un défaut du produit. Cela nous a permis d’orienter les préconisations vers la recherche de solutions techniques adaptées : trouver des solutions au problème de production rencontré dans le premier cas et améliorer dans la mesure du possible la couleur du produit en adaptant le process dans le second cas.

 

Chez Actalia, nous sommes convaincus de l’apport de cette méthodologie mixant approches quantitative et qualitative pour vous apporter des préconisations robustes et appropriées, notamment dans le cas d’innovations alimentaires. Nous adaptons la méthodologie à chaque problématique et suivant vos contraintes. Contactez-nous pour en échanger !

 

* Le projet SNOTRA 2 (Sargasses et entéromorphes de Normandie : valorisaTion de Ressources Algales 2) est un projet financé par les fonds FEAMP (mesure 26, innovation pêche).

 

Crédit photo : Freepik