La Commission européenne envisage une taxe sur les aliments ultra-transformés
Contexte et proposition Le 25 septembre 2025, le commissaire européen à la Santé, Olivér Várhelyi, a exprimé devant la commission Santé du Parlement européen son ouverture à l’idée d’une taxe sur les aliments ultra-transformés, riches en sucre, graisses et sel. Cette mesure s’inscrirait dans le cadre du plan de l’UE pour la santé cardiovasculaire et vise à financer la santé publique, en s’inspirant de l’approche utilisée pour le tabac.
Objectifs et mécanismes L’idée est de faire contribuer financièrement les consommateurs de ces produits aux systèmes de santé, car ils sont plus susceptibles d’y recourir. Une telle taxe pourrait s’appuyer sur des outils mesurant le degré de transformation des aliments, comme l’application Truefood. Une étude récente de la DG TAXUD a montré que la taxation des aliments malsains, comme les boissons sucrées, peut réduire les maladies non transmissibles.
Débats et critiques Certains acteurs, comme Luigi Pio Scordamaglia, critiquent cette approche, estimant que taxer les aliments malsains pourrait pousser les consommateurs vers des produits encore moins chers et de moindre qualité. Ils prônent plutôt des mesures éducatives, comme la sensibilisation à la nutrition dans les écoles, et des restrictions marketing ciblant les populations vulnérables.
Perspectives La Commission européenne semble donc prête à explorer cette piste, tout en tenant compte des risques et des alternatives proposées. Cette réflexion s’inscrit dans une volonté plus large de lutter contre l’obésité et les maladies liées à l’alimentation, tout en cherchant des mécanismes de financement innovants pour la santé publique.
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Source : La Commission envisage une taxe sur les aliments ultra-transformés | Euractiv FR
Image : Unsplash
Article généré avec l’aide de Mistral